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Quelle vérité était la plus dure? Se faire sermonner par quelqu'un qui n'avait pas toutes les cartes, ou se faire sermonner par quelqu'un qui connaissait la vérité?

Et la douleur de ce que je ne t'aimais pas justifiait elle tellement cette escalade de violence que tu puisses trouver surmontable d'avoir à nouveau levé la main, pour posséder un corps qui par la pensée t'échappait?

Et comment as tu pu tourner l'acte pour qu'une personne puisse plus que le tolérer, l'accepter et le trouver pardonnable, même oubliable?

Je n'ai pas de certitude, pas de réponse à nos problèmes. Mais mon esprit s'enfuit quand tes mains se posent sur mon corps, et mon regard s'enfuit quand tes yeux me convoitent. Je ne sais pas le temps que ca durera, que ca prendra.

Tout cet espoir dont tu souhaites t'imprégner tout en sachant que ta victoire a le goût amer d'un simple adversaire qui déclare forfait, sans jamais prouver que tu aurais pu gagner, envisager qu'à armes égales tu aurais fait le poids contre un autre et même, contre personne. Tout cet espoir hypocrite m'écoeure.

Je te sens tellement préparer le pire quand tu m'accordes la possibilité de partir, je sais tellement ce que cela avait signifié par le passé que je pouvais m'en aller, je connais les cartes de la violence et ce qui se cache derrière chaque parole mielleuse. Je n'ai pas suffisamment confiance en toi pour considérer tes paroles.

Mais il y a un monde entre le respect et la peur.
Mon respect, tu l'as perdu en tachant d'enlever celui que j'avais pour moi même.
Je n'ai même plus de haine envers toi. C'est trop t'accorder.
J'attends.