Again

Depassée, dépitée, dégoutée
Je viens encore m'écraser sur le rocher de la vie, comme une vague, je perds mon essence dans le fracas, je n'ai pus d'identité. Je ne suis qu'un bruit, le souvenir sourd de quelq'un qu'on a bercé d'illusions et qui se réveille froidement, encore, en core plus seule que précédemment.
Le seul choc à encaisser c'est de savoir qu'à chaque fois que ca recommence, la vague se laisse doucement porter. Encore, toujours, SAns savoir pourquoi. Et toujours. Frontal. L'inévitable terminaison de mon parcours je ne suis que le ruisselement de larmes que je feins ne pas pleurer, qui dégueulent mon coeur à l extérieur.
Le plus dur dans tout ca? Avoir aimé.
Comme une enfant.
Stupidement, et assurément. Bêtement, et toujours pas réciproquement.
Penser Va te faire foutre et n'avoir qu'une envie, que le choc n'ait pas eu lieu, et que la mer me remporte dans un courant docile et interminable.
Je voudrais jsute à la fin, m'évaporer et ne jamais pleuvoir du nuage qui m'aura absorbée.

Je ne sais meme pas te detester pour tout ca. Je suis seule coupable d avoir bien voulu te croire, te suivre, t'aimer.
Qui me l a demandé? Meme pas toi.
Avant, je ne croyais pas les beaux parleurs, les baroudeurs qui prétendaient avoir roulé leur bosse. Je savais à quoi m'en tenir. Celibataire? Mais pas pour rien. Pourant j ai voulu t'écouter. Tous m'ont dissuadée, et même moi je me suis surprise à comprendre tes incohérences. Pour autant, j'avais mis pire qu'un pied dan s la tombe, un coeur dans ton nid. C était fini. Tu n'avais plus qu'a béquetter. Pas tout de suite, hein? Encore fallait il que j'avance, que je fasse des projets, que je te dise comme je t'aimais, comme j'appréciais l'idée de pouvoir vieillir à tes cotés.
Quand suffisamment j'étais abandonnée, le glas était sonné. Et je peux meme pas te détester. Ce plat, comme les autres, je te l ai cuisiné. Mon coeur, sur un plateau d argent, avec sa sauce d'enfants débordants d amour pour toi.
Maintenant que tout est dit je sais que je n'ai que ca a faire te détester. Mais encore ce coeur idiot dont il ne reste que de la peau ne veut pas lacher prise.
Je suis faible. Tout ce que je te souhaite c est d aimer un jour comme je t ai aimé. Tout ce qui me conforte dans l idée de partir c est de savoir que ca ne sera jamais, jamais le cas.
Ton amour est un éphémère aumonde des tortues. Un jour tu comprendras.

Butée en plein vol.

Ecornée en pleine chute.

Piétinée à l aterrissage.

Heureusement que mes enfants ramasseront l'oiseau mort que je suis.