Décembre 2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

C'était comme si les fleurs s'étaient arrêtées d'éclore
Comme si la nature s'avouait soudain vaincue par la mort
C'était comme si les horloges avaient perdu leurs aiguilles
Comme si les enjeux de nos vies n'étaient devenus que broutille

Tout s'était arrêté là, et nos souvenirs s'envolaient
Vers ce monde meilleur où toi doucement tu t'en allais

Comment le monde pouvait il tourner rond sans toi
Comment pouvais je encore ressentir le chaud, le froid
Quand les médecins, tes proches et toi avez fini par abandonner
Quand nos yeux n'avaient plus même la force de pleurer

Alors c'était fini, et il ne fallait plus espérer
Un jour t'entendre rire à nouveau et surtout nous parler

C'était comme si les oiseaux ne piailleraient plus jamais
C'était comme si mes sourires étaient solidement enfermés
C'était pire que les horloges qui s'arrêtaient
C'était le monde sans toi qui voulait continuer

C'était Noël et le nouvel an passé à espérer
Mais le 7 mars rien ne s'était arrêté

Que toi

29.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Il faut une laisse pour retenir ce coeur fou
Je vais me faire mal sinon et finir sur les genoux

Mon coeur s'envole
Il est gonflé d'idées folles
Jvoulais garder les pieds au sol
Mais à mon coeur accrochée je décolle

Il faut une bride à mon coeur qui s'envole
Pour savoir où atterrir quand je décolle
Il faut une bride à attacher au sol
Pour retenir ces idées folles

Il faut une laisse pour retenir ce coeur fou
Je vais me faire mal sinon et finir sur les genoux

22.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Il y a du soleil dans mon coeur
Qui irradie et diffuse de la chaleur
Sur des centaines de jolies fleurs
De toutes les tailles, de toutes les couleurs

21.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Ce matin mon pied a heurté le cendrier
Et voila cendres et mégots éparpillés
Doucement, patiemment, je fais un tas
Je ne les ramasserai pas

Ce matin ma tête a heurté le ciel
Il me soufflait que je n'étais pas de celles
Qui voient des dimanches ensoleillés
Mais plutot un froid glacial déguisé

Ce matin mon coeur a heurté ma raison
Il hurlait fort, si fort, à la trahison
De me remémorer de toutes mes forces
Sans arriver à soulever ne serait-ce que l'écorce

Des images,
Enfermées,
De ton visage,
De mon passé.

18.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Si j'avais pas cru si fortement en toi
Si seulement j'avais pu savoir
Je t'aurais vu une dernière fois
Mais j'ai tellement préféré croire

Et regarde moi aujourd'hui
Recoller des souvenirs perdus
De ce temps où tu étais en vie
Quand l'espoir n'avait pas fondu

18.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Et a mesure que le temps passe
Ton visage doucement s'efface
Meme si les souvenirs reviennent à flot
Ce sont des faits, des bruits, des mots,
Parfois meme le rouge me monte aux joues
Mais les images, elles, sont floues
Est ce pour autant une trahison
Je me sens perdre la raison
Deux ans ont passé depuis l'accident
Deux ans que s'est arrete le temps
Au dessus de ton visage, les yeux fermés
Bataille perdue, trois mois apres
Je refuse de croire que c'est arrivé
Tu avais promis de rester à mes cotés
Et si tu me surveilles en tous cas tu ne me proteges pas
Et si tu me proteges alors ca ne marche pas
Car mes yeux pleurent souvent, longuement
Car mes yeux pleurent parfois à torrents
Et je n'arrive jamais à les arreter
Car je nsais pas pourquoi ça a commencé
Et je n'arrive meme plus à te voir
Mes souvenirs s'éteignent dans le noir

17.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Et des lueurs parmi la pénombre éclairaient son coeur assombri. Petits feux-follets joyeux qui dansaient sans musique, ses amis toujours présents lui apportaient de la chaleur. Certains mots, certains sourires, suffisaient à apaiser ses douleurs. Et le passé lentement s'éloignait, les plaies même gangrainées devenaient floues avec le temps mais surtout avec les sentiments. Et elle grandissait jour après jour sans pour autant avancer, elle apprenait à dominer ses angoisses qu'un jour ses fantômes puissent la rattraper. Et pour autant elle ne les oubliait pas, ces fantômes qui tant d'années avaient été ses plus chers compagnons. Mais parfois la vie sourit, et c'est ce que lui montraient ses amis. Et ce qu'ils lui apprenaient surtout, c'est que quand bien même la vie ne devait pas sourire, elle continuait. Et ils étaient là. Même si au fil du temps ils s'eloigneraient tous, leurs coeurs portaient en eux la marque au fer rouge d'une amitié sincère et qu'importe combien de temps et de kilomètres les sépareraient, ils sauraient se retrouver.
L'amitié les avaient marqués au laser, de tous ces moments uniques partagés. Et de sourires partagés et de chagrins consolés; et de conseils avisés et d'échanges de stupidités, elle avait le coeur débordant de ces souvenirs, qui s'affairaient à écraser le pire.

13.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Mon coeur, à trop s'emballer pour rien,
S'est encore fendu aux quatre coins

Mes yeux trop réactifs à ces soubresauts
Se sont vidés de larmes par tonneaux

Mes mains, tremblantes à chaque instant
Ne finissent guere aucun mouvement

Mon corps, obéissant tel un automate,
N'a plus aucune conscience de ses actes

Ma vie, telle écrite depuis toujours
Avance sans moi jours après jours

13.12.2005

Messages : 214 Date d'inscription : 16/03/2008

Et lorsque plus tard après tant de danses
Mes lèvres et les tiennes comme une évidence
Se sont frôlées sans trop savoir comment
Mon coeur emballé a fait bouillir mon sang

Et lorsque plus tard après quelques baisers
Ta veste sur mes épaules déposée
A dessiné sur mes lèvres un sourire
Mon coeur avait décidé de t'appartenir

Et malheureusement, je ne le contrôle pas cet idiot

Panique à bord, mon coeur a tort
Il croit en tout, n'a peur de rien
Prefère aux regrets les remords
Mais moi j'ai peur des lendemains

12.12.2005

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