Locataire de ma vie, propriétaire de mes envies.
Ou sont-ce nos envies qui nous possèdent?
Lorsqu'elles vous prennent au corps. Raisonnables, irraisonnables. Car l'envie inassouvie devient frustration. Et frustration comme envie restent et nous tiennent, jusqu'à nous éreinter, nous épuiser. Et dès lors, par quoi vaut il mieux brûler, de l'envie ou de la frustration?
Trop improbables toutes ces équations et la modération de nos décisions créent l'équilibre qui nous rend locataire de nos vies, sans plus, ni moins.
Car là ou toute envie est assouvie, passée, et où ne reste aucune frustration n'est pas une vie équilibrée rend une vie détenue par nos désirs et donc. Propriétaire de nos vies donc, mais locataires de nos envies? Bof.
Et puis, soyons honnetes, une envie en chasse une autre. Tout assouvir reviendrait à soit ne s'accorder aucune limite. Soit être à nouveau frustré dans un futur proche.
Bref.
Je détiens mes envies.