Je ne m'y résouds pas. Mes écrits font partie intégrante de ma vie.
Pour ne pas m'en séparer, pour ne pas les oublier, pour ne pas m'oublier, je récupère mes anciens poèmes. Je les range dans la partie qu'il faut pour ne pas forcément m'en encombrer.
C'est un peu comme regarder les photos des amis disparus dont on n'ose meme plus prononcer le nom. On ira peu au cimetière, on refoule les larmes souvent puis avec le temps, parfois plutot. Mais on en garde ce qu'on peut.
Je suis comme ca.
Mes fantômes emmenagent avec moi ici. Qui prétend que les maisons hantées n'ont pas leurs charmes?