-idées noires-

C'est tellement confus.

Ce que je veux, ce que je peux, ce que je sais et ne sais pas. Ce que tu veux, ce que tu peux, ce que tu sais, et ne sais pas. Il n y a que la certitude que non, tout ne va pas bien, et que oui, il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. Mais que pouvons nous y faire? Ces discussions stériles, ces baisers qui rassurent et pourtant trahissent par la même occasion qu'aucun de nous n'est certain de l'issue de notre histoire. Qui a le premier biaisé? Qui a le plus gros à se reprocher? Qui a le plus envie de continuer? Et continuer quoi? Alors on fait semblant de rien, s'enlisant dans une danse du quotidien où j'éponge ton bureau de la meme facon que j'éponge parfois tout ce qui fait que nous nous sommes aimés. C'est à dire qu'il y a de cendres sur ton bureau au moins de quoi faire une belle plage. En était il de meme de ce qui nous a amenés l'un à l'autre? Idiot de tout jeter en l'air, j'ai encore la certitude que tu es la personne avec qui je veux me battre pour le prenom de mes enfants. D'autant que je sais que la bataille sera courte, puisque nous avons deja choisi :p Il y a juste dans l'air ce climat de suspiscion qui nous fait faire lit à part, qui nous fait pousser des regards noirs au diner, sans raison. Et pourtant l'amour est encore la quand je prepare le diner, quand je vide ton bureau, quand je ramasse les papiers des gateaux que tu devores dans la nuit, quand je ramasse tes chaussettes. L'amour est encore la quand je te caresse les cheveux, comme si je pouvais creuser et y voir plus clair dans ta tete. L'amour est encore la quand je te caresse le torse du bout des ongles dans l'espoir d'une revelation. Mais je te l'avais dit avant que tout ne commence. Je n'ai pas de coeur. Je n'ai qu'un petit animal fébrile et intenable qui s'était relevé de la chaleur de ma main dans la tienne, et si tu ne le tiens pas en laisse alors il s'oublie. Je n'ai pas de coeur et je n'ai pas exactement conscience de ce qui se passe dans ma tete, ni dans celle de l'animal. Je sais juste que j'ai mal, je me perds et j'espère tellement que tu m'attrapes la main que je te suive, comme ces nuits ou bourrés dans paris on se faisait croire l'un à l'autre qu'on ne tenait debout que par le miracle d'être 2. J'ai encore besoin de toi, c'est maladif comme tu me manques sans que je ne me l'avoue. Enfin le toi d'avant me manque. Pas un centime et les projets et tout ce qu'on se racontait j'ai besoin que tu me fasses rêver ncore d'une autre vie que je passe forcément bien car dans tes bras. Je veux sentir encore comme tu étais pret à tout. Et surtout. Je déteste tellement être la cause de ce visage déçu, perdu, et en colère que tu affiches depuis 2 mois. Tout ca ne fait que me conforter dans l'idée que si tu étais le bon, moi je ne suis pas la bonne.

De toute facon c'est comme disaient ceux avant toi. Je ne serai la femme de la vie de personne de censé.