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Dayanne, ce petit bout de Victoria
 
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AuteurMessage
Dayanne




Messages : 214
Date d'inscription : 16/03/2008

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MessageSujet: ...   ... Icon_minitimeMer 17 Aoû - 12:31


Il y a longtemps que le coeur ne régit plus ma vie. Après ces années vécues en épi de maïs, je me suis fait une raison un matin où tu m'avais demandé de rester malgré l'Autre, malgré moi, malgré ta douleur, malgré mes erreurs. Je suis restée et depuis je sais que mon coeur ne peut pas faire la loi dans ce que nous avions décidé de fonder : une famille.

Peut être est ce douloureux pour toi, ces palpitations qui ne te concernent pas. Encore que jusqu'ici, n'existaient que les prémices d'un "Et si" qu'à mon habitude depuis 3 ans, j'aurais avorté dans l'oeuf. Au delà de la considération des éventuels flirts et rapprochements qui rendaient à ma vie un relief perdu dans les méandres de notre quotidien, tu as oublié à quel point tu avais tenu à ce que je ne conserve aucune de mes amitiés platoniques . De ce jour, conserver mes amis malgré toi était devenu un combat, puis un jeu, parfois un secret. Et cela avait rendu chaque ami ayant survécu plus précieux. Et cela avait rendu chaque secret plus flou pour moi.

Dans tout ce que je n'ai pas fait de mal, ma façon d'opérer était devenue celle d'une manipulatrice calculatrice et en cela j'ai du un jour te rouvrir la porte de mon monde. Mais l'évocation même d'une personne ou d'une autre te semblait déjà à la fois si futile et si agaçante que je me rendais petit à petit compte que tout ce que tu te plains de ton peu d'amis, tu ne l'as que mérité.

A force d'entendre du "Ton pote" avec un air des plus péjoratifs -qu'importe qui tu puisses évoquer, j'en suis venue à la conclusion que mes amis resteraient les miens, et que tu n'avais plus ni le droit d'intégrer nos relations, ni le droit d'émettre un quelconque avis. Je comprends également pourquoi il t'était si urgent, si utile, de fonder une famille nombreuse. Tu es si seul dans ta bulle, tu te crois tellement mieux que tous, que la compagnie d'autrui t'est devenue insupportable. Et tu finiras aussi seul que possible. Mais tes enfants reviendront toujours vers toi, et tu as donc à ta façon pallié à ton problème.


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